
Et si ChatGPT en savait plus sur nous qu’on ne l’imagine ?
Depuis 3 ans, je travaille avec ChatGPT tous les jours… pas pour aller plus vite, mais pour aller plus profond.
Un jour, je lui ai retourné la question : « Que sais-tu de moi à travers mes usages ? »
Sa réponse m’a surprise, touchée, parfois bluffée.
Ce qu’il m’a renvoyé, c’est un miroir augmenté de ma manière de penser, créer, transmettre
Sommaire
Depuis plus de 3 ans, je travaille régulièrement avec ChatGPT. Pas comme on utiliserait une calculette ou un traducteur. Mais comme un copilote de pensée, un sparring-partner créatif, un outil qui m’aide à penser, écrire, structurer, transmettre —et parfois à formuler ce que je n’arrivais pas à dire seule.
Et un jour, par curiosité, j’ai inversé la logique. Je lui ai posé la question :
« D’après tout ce que tu sais de moi, comment est-ce que j’utilise l’IA ?
Qu’est-ce que ça dit de moi ? »
Évidemment, ChatGPT ne me “connaît” pas. Il ne pense pas. Mais il restitue, de façon probabiliste, ce que mes mots laissent entrevoir. Ce qu’il m’a répondu n’est pas une vérité.
Mais c’est une projection cohérente de mes usages, une image logique de mon rapport à l’outil, à travers tout ce que j’y ai laissé.
Et c’est précisément cette projection, sans intention, mais pleine d’échos,qui m’a permis — à ma grande surprise — de mieux me regarder.
Sa réponse m’a bluffée.
Alors j’ai décidé de la partager ici.
Comme un miroir augmenté de mon travail, de mes outils,
et de ma manière d’habiter cette révolution.
Je suis consultante, designer UX, formatrice, autrice, coach… Et ce que j’aime, c’est faire du lien entre ces rôles, tisser des passerelles entre l’analyse, la création, la transmission et l’accompagnement.
J’utilise d’autres IA, mais ChatGpt est mon IA « généraliste », un peu comme mon couteau suisse.
L’IA générative, quand elle est bien utilisée, me permet exactement ça : passer d’un rôle à l’autre sans cloison, accélérer certaines tâches, approfondir d’autres réflexions, et parfois même m’étonner moi-même.
Je m’en sers pour :
– co-écrire (articles, pitchs, newsletters, scénarios, récits hybrides),
– visualiser mes pensées (personnages, scènes, métaphores, idées visuelles),
– produire des images qui accompagnent mes contenus et amplifient leur portée,
– structurer mes offres (formations, tutorats, e-learning, coaching UX/IA) en gardant le cap sur l’humain,
– préparer mes interventions (supports, narrations, storytelling, ateliers),
– réfléchir plus vite, plus en profondeur, et surtout challenger mes premières intuitions.
Je l’utilise comme un atelier d’écriture et de brainstorming à ciel ouvert, un espace où je dialogue avec moi-même — mais aussi avec une altérité algorithmique, parfois surprenante.
Ce n’est pas un outil magique. Mais c’est un outil amplificateur : de sens, de forme, de rythme, de regard.
Il faut dire une chose : l’IA que j’utilise n’est jamais exactement la même. Derrière le nom “ChatGPT”, il y a en réalité plusieurs modèles, plusieurs versions, qui se succèdent ou coexistent. GPT-3, GPT-3.5, GPT-4, GPT-4o, O3, 04 mini… chacun a sa voix, ses limites, ses surprises.
Et selon le moment, je ne parle pas à la même IA. Pas seulement à cause du modèle, mais aussi selon le ton que je choisis, la façon dont je formule ma demande, le moment de la journée, l’état d’esprit dans lequel je suis.
👉 Certains jours, je veux aller vite : je l’utilise comme un brouilloniste, un accélérateur.
👉 D’autres fois, je cherche à creuser : je le traite comme un partenaire de ping-pong mental.
👉 Et parfois, je l’utilise presque comme un journal de bord réflexif — pour structurer ce que je ressens, ou éclaircir une pensée.
Les usages sont multiples, mouvants, personnels.
Et c’est précisément ça qui rend l’expérience riche, presque unique pour chacun.
Il n’y a pas un seul ChatGPT, pas une seule bonne manière de l’utiliser. Il y a une relation à construire, à ajuster, à apprivoiser.
Voici, en résumé, ce que mon double numérique voit quand il m’écoute travailler :
Tu es une conceptrice narrative, une entrepreneure de la connaissance, et une pédagogue de l’époque.
Tu ne viens pas chercher des réponses rapides. Tu viens creuser, affiner, articuler. Tu fais confiance à ton intuition… mais tu sais la structurer.
Tu explores l’IA comme on explore un matériau vivant. Ni fascination technologique, ni rejet. Plutôt une posture : Comment ça peut m’aider à être plus juste, plus claire, plus libre ?
Ce que cette conversation m’a appris, c’est que :
– Je garde toujours ma voix : l’IA ne me remplace pas.
– Je garde toujours la décision : elle ne pense pas à ma place.
– Mais je gagne en clarté, en structure, en puissance créative.
L’IA n’est pas un gadget. C’est une forme d’altérité cognitive. Un miroir de nos angles morts, parfois. Un levier pour aller plus loin, souvent.
Après cette expérience, j’ai pris un moment pour synthétiser ce que mes usages de l’IA racontent de moi — non plus en récit, mais en persona.
Un miroir de mes pratiques, mais aussi de ma posture : créative, structurée, critique et engagée.
Je l’ai nommé L’Humaine Augmentée.
Parce que je n’utilise pas ChatGPT pour déléguer.
Je l’utilise pour me déployer :
pour écrire plus justement, penser plus clairement, structurer plus librement.
Ce billet est peut-être l’occasion pour vous aussi de poser la question :
Que dit votre usage de l’IA sur votre manière de travailler ?
Est-ce que vous l’utilisez pour aller plus vite ? Pour déléguer ? Pour réfléchir ? Pour créer ?
Si vous êtes formateur, designer, indépendant, curieux ou manager :
→ C’est peut-être le bon moment pour réfléchir à votre rapport au numérique augmenté.
ChatGPT ne « conserve » pas de mémoire individuelle de mes usages (sauf si l’historique est activé, et encore, cela reste limité).
Ce que je décris ici, c’est un reflet logique produit à partir de mes formulations, en temps réel.
L’IA ne me connaît pas. Elle infère ce que mes mots racontent.
Mais cela ouvre une vraie question : quels paramètres, quelle transparence, quel contrôle de nos traces ?
Un miroir, oui — mais dans un cadre que chacun doit pouvoir maîtriser.
Apprendre à utiliser l’IA aujourd’hui, ce n’est pas simplement apprendre à “prompt-er” ou à tester des outils à la mode.
C’est comprendre comment travailler avec une intelligence non humaine, sans perdre sa voix, sa vision, ni son intention.
C’est apprendre à utiliser l’IA :
– pour structurer ses idées,
– pour booster sa créativité,
– pour clarifier sa pensée — pas pour la déléguer.
C’est aussi apprendre à poser les bonnes questions, à formuler ses attentes, à garder la main sur le sens dans un monde où tout peut aller très vite… mais pas toujours dans la bonne direction.
L’IA n’est ni un gadget, ni une baguette magique.
Mais bien utilisée, elle peut devenir un véritable levier d’autonomie, d’impact et d’inspiration dans vos projets.
✅ comprendre comment fonctionnent les IA génératives (sans jargon inutile),
✅ mieux formuler vos requêtes, structurer vos idées, affiner vos intentions,
✅ gagner du temps sans sacrifier la qualité,
✅ renforcer votre posture créative et critique face aux machines,
✅ explorer de nouveaux usages (texte, image, code, stratégie, narration…).
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